Rencontre PRK-ARK

Le PRK et Kirov en personne demandèrent à être reçu par le président de l'ARK. Lorsque l'on leur demanda le motif, ils dirent l'avenir.

Viktor Pavlovitch ne s'attendait pas à voir le Président de la République en personne débarquer au siège du parti royaliste. Les socialistes commencaient à changer de bord, et les nationalistes cherchait de nouveaux alliés...

Bonjour, Monsieur le Président, asseyez-vous. Que me vaut l'honneur de votre visite ?

Merci M. Pavlovitch, j'imagine que vous connaissez la raison de ma visite à cause des récents troubles du MIS. Parlons entre Kolozistanais sans tourner autour du pot, étant un homme de droite votre parti est l'allié naturel du PRK toutefois à cause de votre taille vous ne pouvez décemment faire parti de la coalition gouvernementale, et ceci restera vrai tant que votre parti restera à l'extrême droite de l'échiquier politique étouffé par nous autre du PRK comme un parti d'extrême gauche serait étouffé par le PMLGK.

Pourtant pour pouvoir nous passer des services du MIS il nous faut un autre allié, et c'est pourquoi nous souhaitons faire de vous la 3e force politique du Kolozistan. Pour y arriver ce que je vais vous demander de faire est peut être difficile mais c'est le seul moyen de faire grandir votre parti. Vous devez appliquer une politique centriste ou de centre droit, nous ne vous demandons pas d'aller à gauche mais de vous placer entre nous et le MIS ainsi vous pourrez manger l'aile droite du MIS pendant que l'aile gauche affrontera le PMLGK...

Avant de continuer j'aimerais savoir si vous n'êtes pas absolument contre cette centrisation de votre politique, le royalisme n'étant pas rattaché à l'extrême droite mais à la droite en gêneral et donc le centre droit.

Viktor Pavlovitch souria. Il voyait le Président de la République en personne devant lui, venir chercher des soutiens, voyant sa majorité gouvernementale s'effondrait. En réalité, le président de l'ARK jubilait, il avait prévenu les nationalistes qu'il ne fallait jamais discuter avec les socialistes...

Les socialistes n'ont aucune parole, c'est dans leurs gênes. Cependant, comme vous ne traitez plus avec eux, il est possible que j'accepte une coalition. Nous ne sommes pas d'extrême-droite, c'est vrai, le royalisme est au-dessus des partis. Mais nous sommes nationalistes, souverainistes et il est hors de question de recentrer notre politique. Nous souhaitons être une droite dure et pas une droite molle social-libérale.

Carte mais dans ce cas il faudra vous habituer à cette place de 4e parti. Si un jour vois souhaitez faire évoluer les choses je doute que le choix vos appartient car selon la configuration actuelle, seul le centre droit est libre et vous devrez tout du moins reprendre une partie des idées notamment sur la décentralisation de l'aile droite du MIS.

Pavlovitch savait pertinemment que le PRK avait renié son nationalisme pour devenir un parti libéral de gouvernement. L'ARK devait récupérer les nationalistes et souverainistes déçus, et la tâche allait être ardue, mais il devait tout faire pour ça. Un ARK fort pourrait attirer le PRK de nouveau vers le nationalisme.

Nous sommes opposés à la décentralisation car nous souhaitons un Royaume fort, et centralisé car nous considérons que le pouvoir est mieux géré lorsque le Roi et son Chef de Gouvernement dirige.

Très bien c'est vous qui décidez, sachez simplement que comme le PRK est un parti nationalo-liberal ou libéral nationaliste vous risquez de vous étouffer.

Je vous remercie de cette entrevu et je dois revenir au Kremlin à cause de Travnà.

Nous verrons donc comment évolue la suite des événements et nous vous recontacterons pour faire une liste commune dans les bastions rouge.

Le PRK n'était pas satisfait de l'entrevu. Englobant les électorats nationaliste et libéraux, le PRK devait trouver un moyen de récupérer les voix du centre droit sans pour autant perdre la base nationaliste et fondatrice du parti. Actuellement le PRK pratiquait dans sa politique un savant mélange de nationalisme et de libéralisme dont les accords de Belgograd avait été le point de départ. Reste à savoir comment Kirov s'y prendrait.